L’empreinte écologique

La famille Kiagi calcule son empreinte écologique et c’est le choc ! Leur consommation est beaucoup trop néfaste pour la planète. Mais heureusement, solidaires, ils décident de réagir ensemble !

L’empreinte écologique est une estimation de la surface terrestre nécessaire à l’humain pour subvenir à ses besoins et qui dépend de son mode de vie. En moyenne, on estime qu’un Européen a besoin de l’équivalent de dix terrains de foot pour vivre, contre 20 pour un Américain et moins de 5 pour la majeure partie des humains (incluant les plus pauvres) ! On compte la consommation de ressources naturelles que chacun utilise pour faire produire ses vêtements, sa nourriture, faire fonctionner son ordinateur… bref, la vie quotidienne ! Et on voit bien, ici, que ce sont donc les pays riches comme la France, qui ont de l’argent pour consommer, qui sont à l’origine d’une trop forte consommation d’énergie et pression sur la planète.

Un petit exemple avec la pâte à tartiner :

En achetant un pot de pâte à tartiner, on détruit des arbres dont on extrait de l’huile de palme, on utilise de l’énergie polluante pour faire fonctionner les machines à couper et ce commerce est responsable d’une cruelle déforestation de la forêt amazonienne (au Brésil) et en conséquence, de la disparition des populations autochtones qui y vivent, ainsi que des grands singes. Puis, par bateau (= pétrole), l’huile arrive à l’usine européenne qui marche avec de l’énergie électrique. Ici on prépare la pâte et on la met en pots. Pour les produire, on consomme de l’eau, de l’électricité, du pétrole… Avant de les distribuer par camion (= pétrole encore…) à des supermarchés construits en tôles (= pétrole, eau, électricité et plus encore) qui utilisent souvent beaucoup trop d’électricité pour leur éclairage.

Aïe aïe aïe, l’empreinte écologique grimpe et fait mal à la planète. Même si on peut aimer la pâte à tartiner, il serait préférable, par exemple et si c’est possible, de préparer avec un adulte, une bonne confiture à la maison avec des fruits du jardin. Pas de transport à part tes jambes, un peu d’électricité ou de gaz pour faire fonctionner la casserolle et un pot que l’on peut réutiliser chaque année quand les fruits sont mûrs. Mais avec des fruits du marché (ou supermarché) ça marche aussi et il existe même des recettes de pâte à tartiner maison avec du chocolat équitable (retrouve l’épisode de la famille kiagi sur le commerce équitable ici) D’ailleurs, aujourd’hui, des marques tendent à produire des biens de consommations qui ont un impact moins néfaste sur la Planète sous des labels Bio (Pourquoi manger bio ? par les kiagi), de production locale, commerce équitable. Ouvrez l’œil sur les étiquettes quand vous allez faire les courses ou demander aux vendeurs et aux vendeuses !

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