Lexique

A

Lorsque l’on utilise l’expression « accès à l’eau et à l’assainissement » on parle de l’accès physique à la ressource pour les usages personnels et domestiques.

Depuis 2010, l’Assemblée Générale des Nations Unies reconnaît l’accès à l’eau et à l’assainissement comme un droit de l’homme. Cependant, ce droit n’est pas encore appliqué partout dans le monde, notamment dans les pays en voie de développement. Actuellement, il y a encore 900 millions de personnes qui n’ont pas accès à l’eau (soit une personne sur huit) et 2,6 milliards de personnes qui n’ont pas accès à l’assainissement (soit un peu moins de deux personnes sur cinq).

Les accès à l’eau et à l’assainissement sont les conditions pour sortir de la pauvreté et accéder à la santé, la nourriture et l’éducation.
L’accès à l’eau permet aux enfants d’accéder à l’éducation : les enfants peuvent aller à l’école au lieu de parcourir des kilomètres pour aller chercher l’eau.
L’accès à l’assainissement permet  de réduire le nombre de maladies, virus, diarrhées, dysenteries ou choléras. En effet, les déjections contaminent les sources d’eau potable, les terres et les plantations, ce qui cause ces problèmes sanitaires. Réduire cette contamination permet de limiter le risque d’être contaminé ensuite.

L’accès est mesuré par des organismes comme le JMP (programme conjoint de l’Organisation Mondiale de la Santé et de l’Unicef pour l’approvisionnement en eau et l’assainissement) dans le cadre du suivi des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Des débats existent sur les critères à retenir pour mesurer l’accès.

Source :
– mallette pédagogique e-graine « message in a bottle »

Durant le 20ème siècle, le développement des industries et des communications a permis d’améliorer le confort matériel des occidentaux. Pendant ce temps, de nombreuses régions du monde restent à l’écart du développement. Les écarts entre les pays du monde se creusent. Ensuite, à la fin du 20ème siècle, on constate les dégâts : pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, les hommes courent le risque de détruire leur planète.

Partout dans le monde, des citoyens plaident pour inverser la tendance d’un développement inégalitaire et prédateur de ressources naturelles. En 1992 à Rio de Janeiro, 170 chefs d’État et de gouvernement, des milliers d’associations, de villes, de peuples du monde se sont réunis au Sommet de la Terre et ont proposé un plan d’actions pour le 21ème siècle : l’Agenda 21. Ainsi, deux défis essentiels pour les équilibres planétaires sont mis en avant  :

1er défi : limiter la dégradation écologique de la planète : comment mettre un frein à ces modes de vie prédateurs de ressources et d’énergie et dangereux pour les hommes ? Peut-on produire, consommer, vivre autrement ? Comment mieux piloter le vaisseau Terre ?

2ème défi : réduire la pauvreté et les inégalités : construire d’autres critères de développement pour garantir à tous les mêmes chances d’accéder aux droits fondamentaux et au bien-être. Comment réduire le fossé qui se creuse entre pays riches et pays pauvres ? Comment désamorcer les tensions sociales et environnementales créées par les inégalités ?

L’ Agenda 21 correspond ainsi à un plan d’actions pour le 21ème siècle et est composé de 40 chapitres s’appuyant sur des principes et des actions, sur l’éducation, la consommation, la participation des citoyens aux choix qui engagent l’avenir. L’ Agenda 21 est le document de référence de la Commission du développement durable des Nations Unies qui évalue régulièrement sa mise en oeuvre dans le monde.

L’Agenda 21 appelle toute la communauté internationale à un changement radical des modes de vie et des échanges entre les continents. Il propose un développement durable, qui garantisse à tous les habitants de la Terre, sans laissés-pour-compte, le bien-être et la dignité, tout en préservant la planète pour les générations futures. Apprendre ou réapprendre la relation avec notre Terre et la solidarité entre les peuples, entre les générations, voilà le défi !


Sources :
www.comite21.org/…21/2008/guide-agenda-21-scolaire-janvier-2008.pdf
http://www.vedura.fr/developpement-durable/institutions/onu/sommet-rio
http://wwwv1.agora21.org/rio92/A21_html/A21_1.html
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/enjeux-internationaux/environnement-et-developpement/institutions/article/la-commission-du-developpement

Agriculture qui produit des aliments (végétaux et animaux) en grande quantité, en utilisant des engrais, des pesticides (pour vaincre les maladies), des herbicides (pour tuer les mauvaises herbes) et d’autres produits chimiques ou pharmaceutiques (pour soigner les animaux) pour un but qui est d’obtenir le meilleur rendement.

En France, avec l’apparition de l’agriculture intensive les rendements ont énormément augmentés. En ce qui concerne la production de blé, les rendements étaient de 16 quintaux par hectare entre 1850 et 1950. Au début de l’agriculture intensive, ils sont passés à 25 quintaux par hectare (entre 1950 et 1973). Ensuite de 1973 à 1980 ils sont passés à 48,5 quintaux par hectare puis de 1980 à 1995 à 66 quintaux par hectare. Enfin, en 1995, l’agriculture intensive permettait de produire environ  70 quintaux par hectare. A savoir que la quantité moyenne de fertilisants utilisés pour produire un hectare de blé correspond à 240 kg.

Selon les écologistes, cette agriculture n’est pas durable car elle met en péril la biodiversité et la santé humaine en polluant les sols et l’eau. Elle favorise la désertification des sols et la déforestation.
De plus, les pesticides sont souvent dangereux pour les végétaux, les animaux sauvages et la santé de l’homme.
Envie d’en savoir plus avec le point de vue de Yann Arthus Bertrand ? Cliquez ici


Sources :

http://www.actu-environnement.com/ae/dictionnaire_environnement/definition/agriculture_intensive.php4
www.vedura.fr/economie/agriculture/engrais-chimiques
www.vedura.fr/economie/agriculture/pesticides
fr.wikipedia.org/wiki/Herbicide
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rendement_agricole
http://www.vedura.fr/economie/agriculture/agriculture-intensive

L’assainissement correspond à l’ensemble des techniques de collecte, de transport et de traitement des eaux usées et pluviales ainsi que des boues d’épuration avant leur rejet dans le milieu naturel. Pour en savoir plus, suivez ce lien.

L’assainissement permet de réduire l’impact des hommes sur l’environnement. En effet, dans les régions qui ne disposent pas d’assainissement, les eaux usées sont directement rejetées dans les ruisseaux, cours d’eau,lacs,… ce qui affecte les écosystèmes côtiers et marins et qui expose les populations (surtout les enfants) à la maladie. Un système d’assainissement mal géré peut également avoir des conséquences importantes sur la biodiversité et la santé des populations. Ainsi, améliorer son système d’assainissement permet de réduire l’impact sur l’environnement et d’assurer un avenir plus sûr pour la population.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, un assainissement de base est un assainissement amélioré. C’est à dire « un accès suffisant à des installations d’élimination des excréments pouvant prévenir efficacement le contact des humains, des animaux et des insectes avec les excréments ».

On parle d’assainissement collectif lorsqu’une habitation est raccordée à un réseau communal d’assainissement, c’est-à-dire un réseau public de collecte et de transport des eaux usées. Cela concerne le plus souvent le milieu urbain ou  d’habitat regroupé.

On parle d’assainissement autonome, individuel ou non collectif pour une parcelle privée. Ce type d’assainissement est très répandu dans le milieu rural français qui n’a pas accès à un assainissement collectif (environ 10% de la population française).

L’assainissement autonome se fait en trois étapes :

1. La collecte

2. Le pré traitement

3. Le traitement et la dispersion

L’assainissement autonome est reconnu comme une solution alternative efficace à l’assainissement collectif, avec notamment, un impact environnemental moindre. Pour en savoir plus, suivez ce lien


Sources :

http://www.assainissement-non-collectif.developpement-durable.gouv.fr/

http://www.glossaire.eaufrance.fr/concept/assainissement

http://www.ademe.fr/partenaires/boues/pages/f12.htm

http://www.developpement-durable.gouv.fr/-L-assainissement-.html

http://www.u-picardie.fr/~beaucham/conferences/assainissement-coll.html

http://vosdroits.service-public.fr/F20554.xhtml

Une AMAP est une association qui rassemble un groupe de consommateurs et un producteur local autour d’un contrat.

A travers celui-ci, les consommateurs s’engagent à acheter pendant une saison la production en fruits et légumes de l’agriculteur. En contrepartie, ce dernier propose une fois par semaine à chaque amapien (membre de l’AMAP) un panier garni de produits frais.

La première AMAP a vu le jour dans les années 1960, au Japon (« teikei » qui peut se traduire par « mettre le visage du paysan sur les aliments »), suite à la peur d’une mère qui avait perdu confiance envers les produits agricoles issus de l’intensification de l’agriculture.

A la même époque, des expériences du même type se sont développées en Europe (Allemagne, Autriche et Suisse). En 1985, le concept fut importé d’Europe vers les Etats Unis (CSA, Community Supported Agriculture). Aujourd’hui, le concept d’AMAP  se diffuse dans le monde.

Etre membre d’une AMAP, c’est d’abord partager une rencontre humaine. Producteur et consommateurs établissent ainsi ensemble le contenu du contrat en s’accordant sur :

  • le prix du panier,
  • la technique de culture,
  • les lieux et heures de réception des produits.

Dans ce système, tout le monde est gagnant puisque la production est écologiquement saine, socialement équitable et économiquement viable.

Le producteur a le plaisir :

  • de côtoyer ceux qu’il nourrit et de voir sa production totalement écoulée (alors que 60% de la production est gâchée via la grande distribution),
  • de leur fournir des produits de qualité en travaillant dans le respect de son premier outil de travail, la nature,
  • d’être assuré d’un revenu décent garanti.

Les consommateurs, eux :

  • bénéficient de produits de saison (très généralement bio) au juste prix, c’est-à-dire à un prix qui couvre les coûts de production et rémunère décemment celui qui les nourrit,
  • ont la possibilité de participer à des tâches agricoles ludiques et valorisantes au jardin.

Et, ensemble, ils créent du lien social et s’inscrivent activement dans un développement local et durable grâce à une relocalisation de l’agriculture et de l’économie.

En juin 2009, on comptait 2000 AMAP en France.

Découvrez un exemple ici d’une AMAP dans le 11ème à Paris.

Retrouvez également l’AMAP de Marseille Aubagne et l’AMAP Champs Libres dans la rubrique Acteurs du changement.


Sources :

B

Si le terme biodiversité est en vogue en 2010, classée «année internationale» de la cause, la notion de «bibliodiversité» reste pour sa part encore floue, voir totalement inconnue. Ce mot hybride désigne la diversité culturelle appliquée au monde du livre et est intimement lié à la production des éditeurs indépendants. En effet, dans un secteur dominé par les grands groupes, la diffusion de masse et la recherche de rentabilité, ces derniers, souvent de petite taille, peinent à s’affirmer faute de moyens et de visibilité. Or, leur présence est indispensable à la diversité et à la circulation des idées.

Le terme est apparu à la fin des années 1990, en Amérique Latine. Des éditeurs chiliens évoquent pour la première fois la «bibliodiversidad» lors de la création du collectif «Editores independientes del Chile». Il est ensuite largement diffusé grâce à l’Alliance internationale des éditeurs indépendants au moyen d’appels et d’actions de plaidoyer, avec une date importante à la fin de l’année 2005. A la suite de l’appel de Guadalajara, lancé par 70 éditeurs indépendants, les Etats ont signé, sous l’égide de l’UNESCO, une « Convention pour la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles ». La bibliodiversité pouvait dès lors être concrètement protégée.

En 2007, Françoise RIVIERE, sous-directrice générale pour la Culture à l’UNESCO, déclarait, lors de son discours inaugural des Assises internationales de l’édition indépendante (Paris, juillet 2007) : « Tout comme elle s’emploie à mettre en valeur sur la scène mondiale la complémentarité des objectifs de la biodiversité et de la diversité culturelle, l’UNESCO suit au plus près la question de la diversité des expressions et des contenus dans le marché international du livre. En d’autres termes, elle porte la plus grande attention à ce que d’aucuns appellent d’un mot qui a connu une certaine fortune et qui commence même à devenir usuel, la « bibliodiversité » ».

La «bibliodiversité» est aujourd’hui bien connue des auteurs et éditeurs ainsi que des médias. En 2006, suite à la rédaction d’une lettre aux candidats à l’élection présidentielle, le journal Le Monde a repris quelques-unes des mesures concrètes en faveur de la bibliodiversité.

La biodiversité peut être définie comme la diversité de tout ce qui vit, c’est à dire la diversité des espèces (un ours, un lion, une gazelle, un baobab, un sapin, etc.), des  gènes (les différentes races de chiens ou variétés de pommes par exemple) et des écosystèmes (une forêt, une mare, une souche d’arbre, etc.).

Le terme de biodiversité signifie que la vie naturelle ne dure que si elle est variée et donc qu’elle réunit différentes espèces de plantes, d’animaux, de champignons et de bactéries, qui vivent ensemble dans un écosystème en équilibre.

Le terme de biodiversité est relativement récent. Il a été utilisé pour la première fois en 1986 et est devenu populaire dans les années 1990, avec notamment le sommet de Rio en 1992 au Brésil. Le terme s’est développé dans un contexte de crise : sous l’effet des activités humaines et du développement économique, l’environnement se voit dégradé de plus en plus. Certains écosystèmes, comme par exemple les forêts, subissent des atteintes massives. Les forêts disparaissent alors à une vitesse inquiétante ce qui aboutit à une disparition des espèces animales et végétales qui la compose.

L’enjeu des prochaines décennies est de trouver un moyen de concilier les exigences liées au développement économique tout en préservant l’environnement et la diversité génétique, des espèces et des écosystèmes.

Pour plus d’informations sur l’impact des déforestations, retrouvez notre article sur la déforestation des forêts en RDC.


Sources :

e-graine, mallette 3 sur la biodiversité

C.Lévêque, Environnement et diversité du vivant, Explora, 1994, p9

-http://solidarites.info/sommet-de-la-terre.php

C

Que faire de son épargne ? Si la majorité des Français décident de la placer dans une banque, d’autres préfèrent des investissements alternatifs, plus solidaires et citoyens. Par exemple, les Cigales. Cet acronyme signifie «Club d’Investisseurs pour une Gestion Alternative et Locale de l’Epargne Solidaire». Tout un programme dont l’intérêt principal est de contrôler l’utilisation de son argent.

Plus concrètement, une cigale, c’est un groupe de particuliers qui se constitue pour soutenir un projet d’entreprise. Elle regroupe 5 à 20 personnes qui mettent une partie de leur épargne en commun, soit environ 26 euros par mois et par cigalier. Sa durée de vie est en général de cinq ans.
La cigale décide elle-même des projets qu’elle soutient, trois en moyenne, selon la charte de la Fédération des cigales. Il peut s’agir d’investir dans une entreprise d’insertion, par exemple la chocolaterie Puerto Cacao à Paris, ou bien dans un projet associatif. En 2010, des cigales sont également en cours de constitution pour soutenir des projets dans le domaine de la culture, comme la production d’un disque. Toutes les activités soutenues doivent avoir une dimension solidaire, en s’engageant à respecter l’environnement, à créer de l’emploi ou du lien social par exemple.
En 2009, la Fédération des Cigales comptait 125 clubs répartis dans toute la France et 1800 cigaliers. Les futurs cigaliers et porteurs de projet peuvent en savoir plus en consultant le site de la Fédération nationale des Cigales.

Depuis avril 1999, le circuit court a une définition officielle. Selon le ministère de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche, est considéré comme circuit court un mode de commercialisation des produits agricoles qui s’exerce soit par la vente directe du producteur au consommateur (vente à la ferme, vente collective, vente sur les marchés, vente en tournées, vente par correspondance, AMAP,…), soit par la vente indirecte, à condition qu’il n’y ait qu’un seul intermédiaire(restauration, commerçant-détaillant).

Les circuits courts sont nés des nouvelles attentes des consommateurs : consommer des produits du terroir, bio et/ou local, des produits frais, de meilleur goût, ayant une excellente traçabilité, le tout à des prix raisonnables. Ensuite consommer en circuit court permet de donner du sens à l’acte d’achat : soutenir l’économie locale, favoriser l’emploi protéger l’environnement, être dans une démarche éco-responsable,…

La vente directe concerne toutes les filières : fruits et légumes, horticulture, viticulture, filières animales,… Selon le ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, 7% des fruits et légumes sont achetés en circuits courts.

Retrouvez le point de vue de l’INRA sur les circuits courts ici


Sources :
-http://www.arehn.asso.fr/dossiers/circuit_court/index.html
-http://agriculture.gouv.fr/circuits-courts
-http://www.inra.fr/la_science_et_vous/apprendre_experimenter/questions_d_actu/circuits_courts

Le mot climat regroupe l’ensemble des phénomènes météorologiques qui caractérisent les états de l’atmosphère sur une longue période de temps et sur une région donnée de la surface du globe. Le climat d’une région est déterminé par la température, l’ensoleillement, les pluies et l’humidité de l’air.

Le climat peut être tropical, tempéré, équatorial, polaire, etc. Selon le type de climat, on retrouve des écosystèmes et donc des biodiversités très différentes. Les différents climats de la terre forment différentes zones climatiques, zones  plus ou moins limitées par des parallèles. Il existe sur terre 5 zones climatiques

– Au Nord et au Sud, près de pôles, on trouve deux zones de climat polaire.
– Près de l’équateur, entre le Tropique du Cancer (au Nord) et le Tropique du Capricorne (au Sud), on trouve un climat chaud.
– Entre les deux, au Nord et au Sud, il y a deux zones où l’on trouve un climat ni très froid, ni très chaud : le climat tempéré.

climat
Source photo : http://www.maxicours.com/soutien-scolaire/geographie/cm2/258580.html

Le climat tempérée regroupe différents types de climat:
– Le climat continental est caractérisé par de fortes amplitudes thermiques saisonnières
– Le climat océanique se défini par de faibles amplitudes thermiques annuelles, caractéristique des régions littorales.
– Le climat méditerranéen correspond à un type de climat que l’on retrouve autour de la mer Méditerranée. Ce climat possède les caractéristiques du climat sub-tropical.

Le climat chaud est aussi divisé en différents types :
– Le climat tropical correspond à un type de climat présent entre les tropiques, jusqu’à 15 à 25 degrés de latitude nord et sud. C’est un climat non aride où la température moyenne mensuelle ne descend pas en dessous de 18°C tout au long de l’année. C’est donc la pluviosité qui définit avant tout les saisons. Il existe une saison sèche (faibles températures, précipitations quasiment nulles) et une saison humide (hautes températures, très fortes précipitations).
– Enfin, le climat sub-tropical avec le terme « sub » tropical renvoi aux latitudes comprises entre 25 et 40 degré de latitude nord et sud, avec des climats chauds en été mais connaissant une vraie saison froide en hiver, même si les températures restent relativement douces.

L’étude des climats et la description de l’influence exercée par le climat s’appelle la climatologie.


Sources :
-http://www.dictionnaire-environnement.com
-http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais
-http://www.maxicours.com/soutien-scolaire/geographie/cm2/258580.html

« Le Commerce Équitable est un partenariat commercial, fondé sur le dialogue, la transparence et le respect, dont l’objectif est de parvenir à une plus grande équité dans le commerce mondial. Il contribue au développement durable en offrant de meilleures conditions commerciales et en garantissant les droits des producteurs et des travailleurs marginalisés, tout particulièrement au Sud de la planète. Les organisations du Commerce Équitable (soutenues par les consommateurs) s’engagent activement à soutenir les producteurs, à sensibiliser l’opinion et à mener campagne en faveur de changements dans les règles et pratiques du commerce international conventionnel [1] ». Depuis son apparition dans les années 1960, le commerce équitable a beaucoup évolué, entre labellisation, multiplication des enseignes équitables et l’ouverture à la grande distribution. Cette dernière a fait l’objet de critiques et de nuances du commerce équitable marquant des tensions entre les objectifs commerciaux des enseignes de grande distribution et les objectifs sociaux du commerce équitable [2].

[1] Définition consensus FINE, (réseau regroupant : Fairtrade Labelling Organisations International, International Fair Trade Association, Network of European World Shops & European Fair Trade Association), 2001

[2] Voir à ce sujet : Peuples Solidaires, À contre courant, la grande distribution (agro alimentaire et textile) et ses impacts sociaux et environnementaux pour commerce équitable – Grande distribution : des pratiques à dénoncer, Dph, 07 / 2010 : http://base.d-p-h.info/fr/dossiers/… ; & Ingénieurs sans frontières, Les enjeux de la normalisation pour les produits issus de l’agriculture des pays du sud, Dossier Dph, Juin 2011 : http://base.d-p-h.info/fr/dossiers/…

Exemple:

« Dans le monde, les ventes de produits issus du commerce équitable représentent aujourd’hui un marché de plus de 3,5 milliards d’euros, contre 1 milliard en 2003. Au Sud, le nombre de producteurs et de travailleurs qui bénéficient du commerce équitable augmente. Entre 2000 et 2007, FLO (Fairtrade Labelling Organisation) a multiplié par deux le nombre d’organisations labellisées : aujourd’hui dans le domaine agricole, c’est plus de 1,5 million de producteurs et travailleurs en Afrique, Asie et Amérique Latine qui bénéficient du commerce équitable, soit environ 8 millions de personnes avec leurs familles. […] En France, le secteur du commerce équitable est resté dynamique face à la crise, avec la création de nouvelles structures et de nouvelles filières. En 2008 le commerce équitable a généré un chiffre d’affaire estimé à plus de 300 millions d’euros (vs 60 millions en 2003) ; et la croissance du commerce équitable labellisé en 2009 est estimée à environ 10% [1] ».

[1] Source : Chiffres donnés par la plate-forme du commerce équitable : http://www.commercequitable.org/lec…


Source :

-lexicommon.coredem.info/spip.php?article81

La consommation responsable, c’est ‘’voter avec son caddie’’ pour une société plus humaine. Chacun de nos achats a des conséquences que ce soit sur l’environnement ou sur les hommes. La consommation responsable ou consom’action vise donc à réduire cet impact ou à le rendre positif.

Pour cela, il existe plusieurs niveaux d’actions :

  • la réduction pure et simple de nos achats. Selon une étude réalisée en 2009, intitulée «Les Français et la consommation durable», 1/3 des citoyens considèrent que consommer responsable, c’est consommer moins en général. Et surtout moins de produits superflus ! Le recyclage et la réutilisation prennent alors tous leurs sens.
  • Privilégier des produits à «forte valeur environnementale». Favoriser des produits issus de l’agriculture biologique permet de limiter l’utilisation de pesticides nocifs pour les terres agricoles. De même, préférer des produits locaux (alimentaires mais aussi d’artisanats) évite de longs trajet polluants.    L’exemple le plus simple à reproduire reste encore l’achat de fruits et légumes de saison à nos maraîchers ! Limiter sa consommation de viande,   une industrie très polluante, est une autre piste de réflexion.
  • Acheter des produits à «forte valeur sociale». Le commerce équitable permet entre autre d’améliorer le niveau de vie des producteurs des pays en développement. Autre possibilité, faire appel à des structures issues de l’économie sociale et solidaire (ESS), qui embauchent des personnes en difficulté d’insertion et leur permet d’acquérir une formation. Par exemple, le traiteur ‘Un monde gourmand’ ou la boulangerie ‘Farinez-vous’.

Les pistes sont encore nombreuses. Certains préconisent le boycott de produits ou marques réputés comme très néfastes pour l’environnement et/ou la société. D’autres mettent en avant l’achat de proximité. Le site Le marché citoyen peut vous guider dans votre démarche de consom’acteur.

Action contre la faim définit la terre « comme une gigantesque machine à distiller où l’eau s’évapore continuellement puis se condense et retombe à la surface du globe ».

Le Centre National de Recherche Scientifique (CNRS) complète cette définition en précisant que l’échange de l’eau sur terre est permanent et forme ce que l’on appelle le cycle externe de l’eau. Le moteur de ce cycle est le soleil . Par son énergie thermique, il active et maintient constamment les masses d’eau en mouvement.

Schéma représentant le cycle de l’eau sur terre :
cycle de l'eau
Source photo : http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/doseau/decouv/cycle/cycleEau.html

Toujours selon le CNRS, le cycle de l’eau « se divise en deux parties intimement liées :
– une partie atmosphérique qui concerne la circulation de l’eau dans l’atmosphère, sous forme de vapeur d’eau essentiellement ;
– une partie terrestre qui concerne l’écoulement de l’eau sur les continents, qu’il soit superficiel ou souterrain ».

Il existe donc différentes sources d’eau : les précipitations (pluies, neige), les écoulements souterrains et les eaux de surface.


Sources :
-http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/doseau/decouv/cycle/cycleEau.html
Action contre la faim : eau, assainissement, hygiène pour les populations à risques.

D

Selon l’article 1 de la Convention sur la Lutte contre la Désertification (CLD) des Nations Unies, (à Paris en 1994, entrée en vigueur en décembre 1996), la désertification désigne « la dégradation des terres dans les zones arides, semi-arides et sub-humides sèches par suite de divers facteurs, parmi lesquels les variations climatiques et les activités humaines ».
La désertification correspond ainsi à un processus progressif et irréversible de dégradation d’un sol et de sa végétation. La région affectée vient peu à peu à présenter les caractéristiques d’aridité d’un vrai désert.
La désertification menace les écosystèmes (perte de biodiversité, dégradation de la fertilité des sols, des bassins versants, de la capacité de rétention en eau, augmentation de l’érosion hydrique et éolienne, diminution de la capacité de stockage du carbone, affaiblissement général du rôle régulateur des écosystèmes,…) et la survie des populations (dégradation des conditions de vie pauvreté, exode, famine,…).

On distingue la désertification due à des causes climatiques et celle due aux activités humaines (anthropiques) :
– des causes climatiques : déficit pluviométrique, températures élevées, insolation forte, aggravés par les changements climatiques prévisibles ;
– des causes anthropiques liés aux usages croissants des ressources naturelles : déboisement, surpâturage, surexploitation des terres arables,…

40% de la superficie de la planète sont concernés, essentiellement les zones sèches. Tous les continents sont touchés par la désertification. Environ 100 pays sont affectés par ce phénomène en Afrique, Asie, Amérique, Europe méditerranéenne, Australie et les îles du Pacifique, ce qui équivaut à au moins 2 milliards de personnes concernés par la désertification.

Les coûts de la désertification sont méconnus tant au niveau social, économique qu’environnemental, puisqu’ils sont difficiles à estimer, mais ils sont bien présents.

Découvrez un reportage sur la désertification ici .


Sources :
http://www.csf-desertification.org/index.php/desertification-et-son-combat/la-desertification
http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9sertification

Le concept de développement durable a émergé durant les années 1980,  du fait:

  • d’une progressive prise de conscience écologique. A partir des années 1960, de plus en plus de voix s’élèvent pour dénoncer l’impact négatif de certaines activités économiques sur l’environnement;
  • d’un constat de l’accroissement des inégalités entre le Nord et le Sud.

En 1988 les Nations Unies publient le rapport Notre Avenir à Tous, qui restera à la postérité comme le rapport Brundtland. La définition de développement durable proposée dans ce rapport s’est imposée depuis comme celle de référence : le développement durable peut s’entendre comme un «développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la  capacité des générations futures à répondre à leur propre besoin».

De cette définition nous pouvons tirer les trois dimensions indissociables du développement durable:

  • le terme «développement» sous-entend une dimension économique: il s’agit de viser l’efficience économique pour créer une économie innovante et prospère.
  • il est fait état de «besoins du présent»: le développement économique doit donc permettre d’améliorer le bien-être de l’ensemble de la population, en tout premier lieu des plus démunis. L’idée de développement durable est ainsi nécessairement liée à celle d’équité sociale.
  • à travers l’expression «compromettre la capacité» est mise en avant  une dimension environnementale, l’idée que l’espèce humaine doit veiller à ne pas dépasser les limites biologiques et physiques de la planète. Il convient donc de maintenir l’intégrité de l’environnement pour assurer la santé et la sécurité des communautés humaines et préserver les écosystèmes qui entretiennent la vie.

Comme le souligne François Morrisan*, «l’échelle de temps est fondamentale. Pour que ce soit durable il faut que ce soit souhaitable collectivement et à long terme».

Le schéma suivant nous permet de comprendre comment les différentes dimensions constitutives du développement durable entrent en relation:

développement durable

La notion de développement durable reste incertaine, elle vise davantage à nommer un défi plutôt qu’elle n’ordonne les actions à entreprendre. Selon e-graine, le développement durable est conçu comme un modèle socio-économique, qui agit pour la préservation des ressources naturelles tout en permettant à chaque homme de répondre à ses besoins vitaux. La finalité de ce modèle étant de permettre un épanouissement humain durable à l’échelle internationale.

*directeur de la stratégie et de l’environnement à l’ADEME

E

Selon l’Agence de l’Eau Seine Normandie, « l’eau potable est une eau qui ne doit pas porter atteinte à la santé de celui qui la consomme ». Pour être considérée comme potable, l’eau doit répondre à certains critères, définis par le décret du 3 janvier 1989 du ministère de la Santé.

L’eau potable est contrôlée à différents niveaux : points de captages, production, lors de la distribution. Lorsque les limites sont dépassées, l’eau est considérée comme non potable. Les critères et les valeurs limites varient selon les pays et les continents.

Les eaux domestiques sont les eaux issues « des différents usages domestiques de l’eau. Elles sont essentiellement porteuses de pollution organique. Elles se répartissent en :
– eaux ménagères, qui ont pour origine les salles de bains et les cuisines, et sont généralement chargées de détergents, de graisses, de solvants, de débris organiques, etc.
– eaux « vannes » ; il s’agit des rejets des toilettes, chargés de diverses matières organiques azotées et de germes fécaux.

La pollution journalière produite par une personne utilisant de 150 à 200 litres d’eau  (moyenne française) est évaluée à :
– « de 70 à 90 grammes de matières en suspension
– de 60 à 70 grammes de matières organiques
– de 15 à 17 grammes de matières azotées
– 4 grammes de phosphore
– plusieurs milliards de germes pour 100 ml ».

Source : CIE

L’économie sociale et solidaire (ESS) est constituée par un ensemble d’acteurs d’une grande hétérogénéité  qui ont comme dénominateur commun la primauté donnée à l’utilité sociale de leur activité plutôt qu’à la simple obtention de profits. Le terme de «tiers secteur» est également employé pour désigner l’ensemble des organisations rattachées à l’ESS, ce secteur répondant ainsi à une demande à laquelle ni le secteur public ni le secteur privé n’est capable de subvenir.

L’économie sociale et solidaire se caractérise donc par une hétérogénéité des structures qu’elle regroupe: on y retrouve des associations, des mutuelles, des coopératives, des fondations.

Le terme d’économie sociale et solidaire apparait dans les années 1980. Jusqu’alors, le terme usité était celui d’économie sociale, qui désignait les différentes associations, mutuelles et coopératives crées à partir de la fin du XIXème siècle pour combler une carence du service public et pour prendre en charge des risques sociaux non assurés par l’Etat.

La crise économique des années 1970 fragilise le tissu social; avec la fin du plein-emploi, le principal facteur d’intégration social est mis à mal. De nouvelles initiatives, influencées par les mouvements contre-culturels et écologistes des années 1960 voient ainsi le jour dans le but de retisser les solidarités, en se focalisant tout particulièrement sur la dimension territoriale de cette crise: c’est l’émergence de l’économie solidaire. On assiste à la mise en place de filières de commerce équitable, de fonds d’investissement éthique, d’instituts de micro-finance, d’associations pour le maintien d’une agriculture paysanne…

« L’économie solidaire, c’est un mouvement qui regroupe des milliers d’initiatives locales (…) pour produire, consommer, employer, épargner et décider autrement. Produisant à la fois de la valeur ajoutée marchande et de la valeur sociale (…) C’est une économie de proximité en pleine expansion, dont les emplois ne peuvent être délocalisés» (Extrait du manifeste de l’économie solidaire, consultable ici).

Le concept d’économie sociale et solidaire nait donc de la volonté de la part de ces acteurs engagés dans cette «économie au service de l’humain» de se donner un cadre à même de structurer ces différentes initiatives au sein d’un même mouvement.

Aujourd’hui l’ESS représente selon l’INSEE 10 % des entreprises françaises : associations, coopératives, institut de micro-finance, mutuelles, fondations… Plus de deux millions de Français travaillent dans ce secteur dont la croissance se maintient malgré la crise. L’ESS se construit comme une alternative au capitalisme : statut privé, but non lucratif, patrimoine collectif, utilité sociale, processus interne de décision démocratique.

Un écosystème regroupe l’ensemble des êtres vivants, des éléments non vivants et des conditions climatiques et géologiques (sol, air, eau) qui sont liés et interagissent entre eux et qui constituent une unité fonctionnelle de base en écologie.

Un écosystème est différent selon les espèces qui y vivent (les plantes, les animaux et humains et  les champignons et bactéries). Il existe un grand nombre d’écosystèmes : à dominante terrestre (haies, forêts, lisières, friches, champs cultivés, ville,…) ou à dominante aquatique (recifs coraliens, estuaires, deltas, mares, lacs, marais, tourbières, lagunes, étangs, mers et océans). Les écosystèmes de la terre sont de tailles différentes : une forêt et une mare ont des écosystèmes qui n’ont pas la même étendue géographique.

Schéma représentant les relations entre les différentes types d’écosystèmes
ecosysteme
Source : http://utime.unblog.fr/2007/04/26/lecosysteme/

Les écosystèmes sont autonomes mais également interdépendants. Il y a toujours une communication entre les différents écosystèmes puisque les frontières entre les écosystèmes sont perméables. Par exemple, les eaux de ruissellement rejoignent des fleuves qui se jettent ensuite dans la mer. Plusieurs écosystèmes sont ainsi en relation. C’est pourquoi il est parfois difficile de définir avec précision où commence et se termine un écosystème.

Les écosystèmes sont très fragiles et peuvent facilement être perturbés ou détruits, si une espèce est décimée, ou en cas de pollution.


Sources :
N. Boutinot, Livret pédagogique objectif biodiversité, 2009, pages 10 et 11
e-graine, water in a bottle, 2012, lexique
http://www.vedura.fr/environnement/biodiversite/ecosysteme
http://utime.unblog.fr/2007/04/26/lecosysteme/

L’écotourisme est une forme de tourisme durable, plus centré sur la découverte et le respect de la nature. A l’inverse du tourisme de masse, son but est de valoriser la biodiversité tout en respectant les populations locales. Il peut se pratiquer en France comme à l’étranger.

L’écotourisme respecte plusieurs principes :
  • La destination est généralement un milieu naturel non-pollué- L’écotourisme soutient l’économie locale et la spécificité du lieu
  • Il contribue à la conservation de l’environnement sur le site visité et, plus généralement, promeut la protection de la nature au quotidien.
  • Les séjours écotouristiques comportent souvent un élément pédagogique.
En France, ces séjours sont représentés par l’Association Française d’écotourisme (AFE), créé en 2005, qui le résume ainsi : «une balade en solitaire à VTT dans la montagne n’est pas de l’écotourisme, car si elle ne génère guère d’impacts négatifs, elle ne participe pas non plus à la protection de la nature, alors que la visite payante d’un parc national accompagnée par un guide autochtone devient de l’écotourisme, car elle génère des revenus qui servent à employer des personnes locales et à préserver une aire protégée».
L’ONU avait déclaré 2002 comme étant l’ Année Internationale de l’Ecotourisme et déclaré ce dernier comme un vecteur essentiel du développement durable.

L’empreinte écologique est un outil de « mesure de la pression qu’exerce l’homme sur la nature [1] », par le calcul de « la pression qu’exercent les humains sur la biosphère, en mesurant la surface productive nécessaire à une population pour sa consommation de ressources et l’absorption des déchets qu’elle produit [2] ». En d’autres termes, « L’empreinte écologique mesure la consommation humaine de ressources naturelles ». Selon l’idée que « […] chaque personne a un impact sur l’environnement par sa façon de vivre. […] L’empreinte écologique permet de contrôler si l’économie humaine, qui puise dans les ressources naturelles, respecte ou non la capacité de régénération de la planète [3] ».

[1] Source : WWF : http://www.wwf.fr/s-informer/nos-mi…

[2] Ritimo, Dossier Commerce équitable, glossaire : http://www.ritimo.org/dossiers_them…

[3] Entrée « Empreinte écologique » : http://fr.ekopedia.org/Empreinte_é…

Exemples

Le WWF propose divers modes de calculs et solutions pour réduire son empreinte, par exemple préférer le voyage en train à ceux effectués en avion. « La planète a une capacité de production moyenne disponible de 1,8 hectare / humain (pour une population de 6,5 milliards de personnes), alors que l’empreinte écologique moyenne dépasse 2,3 ha. Un Européen consomme 5 ha, un Nord-Américain près de 10, un Sahélien moins de 0,7 ha.  [1] ». Novethic précise : « L’empreinte écologique des pays du nord est telle, que si tous les hommes consommaient autant que les européens, il nous faudrait 3,4 planètes, et s’ils consommaient tous comme des américains, il en faudrait 5,61 [2] ».

« L’empreinte écologique est un indice synthétique qui agrège différentes données pour nous dire à quelle distance nous sommes d’un mode de vie écologiquement viable. Les calculs d’empreinte écologique [3] ont la même fonction que des relevés bancaires qui nous disent si nous vivons dans les limites de notre budget écologique ou si nous consommons les ressources naturelles plus vite que ce que la planète peut les régénérer [4] ».

[1] Ritimo, Dossier Commerce équitable, glossaire : http://www.ritimo.org/dossiers_them…

[2] Novethic, Glossaire : http://www.novethic.fr/novethic/v3/…

[3http://www.footprintnetwork.org/fr/…

[4] Global Footprint Network, En un seul coup d’œil : http://www.footprintnetwork.org/fr/…

Définition développée

Selon le WWF, « L’empreinte écologique de l‘humanité a plus que doublé au cours des 35 dernières années, et dépasse de 30 % les capacités biologiques de la Terre. En divisant équitablement les surfaces productives de la planète, nous avons théoriquement tous droit à 2.1 hectares pour satisfaire nos besoins. Or, l’humanité en consomme en moyenne 2.7 par habitant, et l’empreinte par personne des pays à hauts revenus est près de 5 fois plus élevée que celle des pays à faibles revenus. […] Nous vivons donc en « sur-régime” par rapport aux ressources de la planète, et nous mettons ainsi gravement en péril les générations futures. [1]. En effet, celle-ci sera moindre si une attention porte sur la consommation d’énergie, si on restreint le gaspillage, etc. : transports, déchets, isolation, etc.

[1] ’’Rapport Planète Vivante 2010 ’’ du WWF : http://www.wwf.fr/s-informer/actual… La diminution de l’empreinte passe par le triptyque proposé par Negawatt [[« Sobriété, efficacité, renouvelables » : www.negawatt.org

Historique de la définition et de sa diffusion

Selon Wikipedia, « Le terme d’empreinte écologique s’inscrit dans la dynamique du Club de Rome, et apparaît au moment de la Conférence de Rio (« Sommet de la Terre ») en 1992 dans un article intitulé Ecological Footprints and Appropriated Carrying Capacity : What Urban Economics Leaves Out (empreintes écologiques et capacité de charge appropriée : ce que l’économie urbaine laisse de côté) écrit par le Professeur d’économie William Rees de l’Université de la Colombie-Britannique. La méthode se développe comme thèse de doctorat de Mathis Wackernagel, sous la direction de William Rees, entre 1990 et 1994. Le résultat de la thèse est publié en 1995. Wackernagel et Rees publient alors un livre intitulé Our Ecological Footprint : Reducing Human Impact on the Earth dans lequel ils affinent le concept et la méthode de calcul. Ce livre est traduit en français en 1999 sous le titre Notre empreinte écologique. Depuis 2003, Global Footprint Network, ONG co-fondée par Mathis Wackernagel, est chargé du perfectionnement de la méthodologie ainsi que de la mise à jour des résultats. Global Footprint Network publie ainsi chaque année un atlas détaillant l´empreinte écologique de chaque pays (Ecological Footprint Atlas 2009) [1] ».

[1] Entrée « Empreinte écologique » : http://fr.wikipedia.org/wiki/Emprei…


Source :

http://lexicommon.coredem.info/spip.php?article64#

L’énergie c’est tout ce qui permet d’effectuer un travail, de fabriquer de la chaleur, de produire de la lumière ou un mouvement… L’histoire de l’humanité, c’est l’histoire de la conquête de ces énergies. Le charbon, le pétrole et le gaz sont des énergies fossiles, c’est à dire qu’elles ont été accumulées pendant des millions d’années et qu’elles se renouvellent si lentement qu’on considère qu’elles ne sont pas renouvelables.
Les énergies fossiles ont permis d’améliorer considérablement le confort de l’humanité. Un bond historique a été franchis au cours du XXème siècle. En l’espace de 100 ans, la population humaine a été multipliée par 4, l’ensemble du globe a été interconnecté et on a même marché sur la lune ! Toutes ces avancées auraient été impossibles sans les énergies fossiles.
Un tournant est en train de s’opérer : les gisements d’énergies fossiles s’épuisent et  la dépendance au pétrole est facteur de risque. Le climat de la planète se réchauffe à cause de l’augmentation de dioxyde de carbone relâché dans l’atmosphère lors de la combustion de ces matières fossiles. Ce réchauffement entraîne des catastrophes naturelles. De plus, la -dépendance au pétrole des pays riches est si importante que des guerres explosent pour le contrôle des gisements. La guerre, l’environnement, le pétrole… tout est lié. La transition énergétique ne sera pas facile et il n’existe pas encore de solution miracle. On cherche des solutions dans le développement des énergies renouvelables.

C’est une source d’énergie naturelle et inépuisable. Ces énergies se renouvellent au moins aussi vite qu’elle sont consommées par les hommes.  Une énergie renouvelable n’est pas forcément propre. Par exemple, les agrocarburants, réalisés à partir de soja, de colza ou d’autres plantes nécessitent des surfaces cultivées gigantesques. Celles-ci sont souvent conquises sur les cultures alimentaires des paysans les plus pauvres qui se retrouvent sans terre et sans nourriture.
Cinq pistes principales sont aujourd’hui à l’étude : le solaire, l’éolienne (le vent), l’hydraulique (l’eau), la biomasse (agrocarburants) et la géothermie (énergie du sous sol).

Voilà bien une dénomination qui a le vent en poupe ces derniers temps. Selon la définition communément admise, un entrepreneur social est un individu qui crée des solutions innovantes pour des enjeux pressants de la société. Pas très concret tout ça. Plus précisément, l’entrepreneur social identifie un problème à résoudre (la pauvreté, la faim dans le monde, la maladie…) et propose une initiative, un concept, une nouvelle technologie pour contribuer à sa réduction. Il apporte une solution concrète et nouvelle. Autre impératif : cette innovation doit pouvoir s’appliquer à grande échelle et entraîner des changements majeurs dans le domaine où elle intervient.

Voici quelques exemples d’entrepreneurs sociaux :

  • Muhammad Yunus, le plus célèbre d’entre eux. Il est connu pour avoir fondé la première institution de microcrédit, la Grameen Bank, au Bangladesh. Cette innovation lui a valu le prix Nobel de la paix en 2006.
  • Jean-Marc Borello, fondateur du Groupe SOS. Mélange d’associations et d’entreprises, le Groupe SOS emploie plus de 2 000 personnes dans le domaine de l’ESS. La structure comprend des entreprises d’insertion mais aussi des médias comme Interdépendance.
  • Anne-Roos Weill, directrice de Pesinet (une initiative à visionner sur Kiagi). Etudiante au sein de la Chaire Entrepreneur social de l’Essec, Anne-Roos Weill a développé un système de détection des maladies infantiles chez les jeunes enfants grâce au téléphone portable. Il est actuellement testé au Mali et lui a valu d’être distingué par le réseau Ashoka en 2010.

Plusieurs réseaux d’entrepreneurs sociaux existent. Leur but : soutenir les acteurs, mutualiser les bonnes pratiques et surtout renforcer le secteur, notamment par des actions de lobbying. On retrouve Ashoka, un réseau international et le Mouves qui se concentre sur les porteurs de projets français.

La formation des entrepreneurs sociaux varie énormément selon les profils. Si il est vrai que l’on retrouve de plus en plus de jeunes sortis des chaires des grandes écoles de commerce (ESSECHEC), certains se sont lancés avec très peu de bagages scolaires. C’est le cas de Jean-Marc Borello ou de François Marty.
Pour en savoir plus, Kiagi vous conseille de lire L’audace des entrepreneurs sociaux, de Virginie Seghers et Sylvain Allemand, aux éditions Autrement. Vous pouvez également faire un tour sur notre page Initiatives pour rencontrer tous les acteurs, comme Tayeb Belbouab des Unis-Verts ou Nicolas Mangione d’Extramuros. Enfin, découvrez ou redécouvrez les motivations de ces entrepreneurs sociaux dans notre dossier du mois.
F

La finance solidaire a été inventée dans le bit de faire fructifier notre argent tout en finançant des activités : réinsertion professionnelle, limitation des inégalités, développement des énergies vertes,… L’idée n’est pas de se situer en dehors économie classique mais de permettre un comportement responsable dans l’économie classique. L’utilité sociale passe avant le profit.

Aujourd’hui, la finance solidaire correspond à 1,6 milliard d’épargne lacé sur différents projets : 25000 emplois crées par an, 1500 logement sociaux, 7000 projets dd innovants

La finance solidaire se divise en différents acteurs :
– les épargnants solidaires : ils fructifient leurs économies de manière solidaire en confiant leur épargne à des banques engagées ou à des financeurs solidaires. Ce peut être des placements solidaires, des placements de partage ou une épargne salariale solidaire.
– les banques engagées : elles proposent à leurs clients des placements d’épargne solidaire. En France il existe par exemple le Crédit Coopératif et la Nef.
– les financeurs solidaires : ce sont des organismes de financement à statut spécifique qui fournissent des prêts ou des participations en capital à d’autres structures de l’économie solidaire, ou encore à des personnes exclues des circuits bancaires et financiers classiques.
– les entreprises de l’économie sociale et solidaire : l’argent finance des projets d’hommes et de femmes qui agissent dans une logique de développement durable.

Le label Finansol permet de reconnaître les structures de finance solidaire. Découvrez le ici.

G

Gaz présent dans l’atmosphère terrestre et qui piège une partie de l’énergie et de la chaleur émise par notre planète. La forte augmentation des gaz à effet de serre du fait des activités humaines est la cause principale du changement climatique.

Certains gaz à effet de serre, comme la vapeur d’eau ou le gaz carbonique, sont naturellement présents dans l’air . Le problème, c’est que l’activité humaine augmente énormément leur concentration. D’autres gaz comme les gaz fluorés sont uniquement issus de nos activités industrielles. Le gaz carbonique est surtout dû à la combustion des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) et à l’industrie ; le méthane provient de l’élevage des ruminants, de la culture du riz, des décharges d’ordures, des exploitations pétrolières et gazières ; les gaz fluorés sont des gaz propulseurs dans les bombes aérosols, des gaz réfrigérants (climatiseurs) etc…

La durée de vie dans l’atmosphère de certains gaz à effet de serre  est de 50 000 ans ! Le gaz carbonique que nous émettons, par exemple,  fera encore effet dans un siècle.

Votre quartier ou votre ville n’a aucun secret pour vous ? Vous en explorez les moindres recoins dès que vous avez du temps libre ? Et vous adorez faire partager vos découvertes ? Ne cherchez plus, le rôle de greeter est fait pour vous ! Le rôle de quoi ?<

Le mot « greeter » vient de l’anglais, on l’aurait deviné, et signifie «hôte, personne qui reçoit». Il s’agit d’un concept mêlant tourisme participatif et création de lien social. Un greeter est en fait un habitant, membre d’une association, qui accepte de passer quelques heures avec un visiteur pour lui faire découvrir un aspect de la ville qui l’intéresse.

La première organisation de Greeters dans le monde est née à New York en 1992. Sa fondatrice, Lynn Brooks, avait remarqué au cours de ses voyages que New-York « intimidait » les gens. Elle a donc imaginé une forme d’accueil touristique basée sur la rencontre avec des habitants, qui permettrait aux visiteurs de comprendre la ville, et les New-Yorkais. Depuis, le concept s’est développé dans de nombreuses villes et le mouvement de ces hôtes chaleureux et bénévoles (ne l’oublions pas !) est en forte croissance.

En France, des associations se sont développées à Paris, avec l’association Parisien d’un jourNantesLyon et dans le Pas de Calais. Pour toutes les informations, rendez-vous sur le site www.globalgreeternetwork.info.

Un casse-tête se pose souvent aux entreprises qui manquent de compétences en interne et souhaitent répondre à des besoins d’activité:

  • temporaire et potentiellement régulière (chaque année par exemple)
  • ou permanente en temps partiel.

La question qui se pose est: comment embaucher ? CDD, CDI, intérim: seules solutions ? Non. Il existe bien une quatrième voie fort utile: l’option Groupement d’Employeurs.
Le Groupement d’employeurs est un ensemble d’entreprises rassemblées en  association. L’objectif : mettre les salariés embauchés par le groupement au service des entreprises adhérentes. Le tout pour une période donnée. L’idée est de rassembler les besoins communs des entreprises et d’y répondre en envoyant en mission à des périodes différentes les salariés du groupement.

Chaque salarié est rémunéré par le groupement pour lequel il travaille à temps plein. Pour assurer son fonctionnement, le groupement facture la mise à disposition du salarié  à l’entreprise au prorata du temps de travail effectué.

Le GE présente plusieurs avantages à différents niveaux :

Côté entreprise : si celle-ci assure les responsabilités de supervision opérationnelle classique du salarié, elle est en revanche déchargée des tâches administratives gourmandes en temps comme:

  • la procédure de recrutement
  • l’administration de la paie et la relation avec les organismes sociaux.

Côté salariés : on compte deux avantages essentiels :

  • ils bénéficient des droits attachés à tout salarié
  • leur statut leur offre un changement dans la continuité et donc une diversification des expériences professionnelles.

En tant que membres d’association, les entreprises adhérentes sont solidairement responsables. Ainsi par exemple, si l’une d’entre elles rencontre un défaut de paiement un mois donné, le groupement piochera dans son fonds de garantie pour aider l’entreprise en question à passer ce cap difficile. Celle-ci remboursera par la suite l’argent qui lui a été prêté.

I

C’est une organisation – banque, ONG, coopérative… – qui procure des services financiers aux pauvres. La Banque Mondiale estime qu’il existe actuellement plus de 7 000 IMF, pour 16 millions de clients pauvres, principalement situés dans les pays en développement. Autrefois, les banques classiques ne s’intéressaient pas aux pauvres qu’elles considéraient comme incapables de rembourser un prêt. Depuis que le Professeur Yunus a prouvé que les pauvres sont en réalité mieux solvables que les riches sur des petites sommes, des banques commerciales ont commencé à offrir des microcrédit à la consommation dans les pays en développement. Les IMF dénoncent une pratique dangereuse qui ne cherche pas à créer une activité pérenne mais à appauvrir encore plus les plus pauvres.
La définition de l’IMF s’est donc précisée pour ne pas inclure les banques commerciales : une IMF doit être ouverte à tous et aller à la rencontre des plus démunis. Elle doit effectuer un accompagnement et donner des conseils nécessaires à la mise en route des projets.

L’intermodalité consiste à utiliser plusieurs modes de transport différents au cours d’un même déplacement. Par exemple, pour vous rendre au travail, vous empruntez peut-être d’abord le bus pour vous rendre jusqu’à la gare la plus proche. Si vous êtes en banlieue, vous grimperez sûrement dans un RER pour enchaîner, éventuellement, sur le métro. Et bien, sans la savoir, vous pratiquez l’intermodalité.

En termes de politique de transports, l’intermodalité correspond à la fin d’un modèle unique, tout-voiture ou tout-camion, et au développement des modes de transport doux (vélo, marche) ou des transports en commun (ferroviaire, routiers). Elle vise donc à réduire l’usage de la voiture individuelle mais elle suppose de développer au préalable l’offre de transport alternative.

Clé de voûte de la mobilité durable, l’intermodalité se met en place progressivement dans les villes du monde, de Shanghai à Singapour en passant par Paris et les villes de province. Les aéroports, gares et parkings sont désormais aménagés en « pôle intermodal », donnant accès à différents modes de transports (métro, bus, taxis, location de voiture, etc.) grâce à des systèmes d’information et de billetique adaptés.

Cette nouvelle organisation des transports nécessite l’implication de nombreux acteurs : opérateurs de transports publics, gestionnaires de parkings, constructeurs de véhicules et surtout pouvoirs publics, seuls capables de déployer l’infrastructure nécessaire au système intermodal.

M

Grâce à un site Internet, vous pouvez lui faire parvenir la somme d’argent, effectuer un suivi du travail réalisé et récupérer la somme prêtée après qu’il ait rentabilisé son investissement. Vos 20 euros pourront être réinvestis dans d’autres projets qui ne demandent qu’un coup de pouce pour exister. C’est le principe de base du microcrédit : prêter – et non pas donner – de l’argent aux plus pauvres. Le microcrédit implique généralement de petites sommes d’argent, le terme « Microfinance » permet donc de différencier ces services de ceux des banques traditionnelles.

Mais pourquoi les prêts sont-ils si petits ? Pour quelqu’un vivant dans la pauvreté, une somme d’argent, de l’ordre de 20 à 100€ suffit souvent à faire des miracles. Les services financiers sont donc « micro », afin de toucher le maximum de personnes possibles. Les expériences menées au Bangladesh dans les années 1980 par Muhammad Yunus (économiste et Prix Nobel de la paix) ont prouvé que prêter aux pauvres était plus utile que la charité traditionnelle. Les petits entrepreneurs qui reçoivent ces prêts bénéficient en plus d’un suivi et doivent en contrepartie investir cet argent dans une activité rentable. Résultat : les pauvres remboursent presque systématiquement les prêts et bénéficient d’une meilleure confiance car ils savent qu’ils ont réussi sans avoir recours à la mendicité. Aujourd’hui il existe plus de 7 000 institutions de micro-finance à travers le monde.

Voilà un terme qui revient souvent dans les articles ou les exposés mais difficile de dire ce qu’il signifie exactement. Cette dénomination un peu obscure est l’un des principaux indicateurs utilisés pour mesurer les taux de développement socio-économique, de santé et de bien-être d’un pays.

La mortalité infanto-juvénile est une statistique désignant le nombre d’enfants morts avant l’âge de cinq ans dans un pays sur une année donnée.  Elle est donc l’addition de deux données :

  • la mortalité juvénile, qui désigne pour sa part les décès des enfants de un à cinq ans
  • et la mortalité infantile, qui concerne quant à elle les bébés morts dans leur première année.

Le taux de mortalité infanto-juvénile s’exprime généralement en pour mille. Par exemple, en 2007, le taux de mortalité infanto-juvénile en Sierra Leone était le plus élevé du monde avec 262 ‰. Cela veut dire que sur mille enfants âgés de 0 à 5 ans, 262 sont morts cette année là. Pour comparaison, en 2007, la France avait un taux de mortalité infanto-juvénile de 5 ‰.

La mortalité infanto-juvénile frappe surtout les pays les plus pauvres. Là où les problèmes de nutrition, d’accès aux soins, d’eau et d’assainissement augmentent considérablement les risques de décès pour des maladies éradiquées ou considérées comme bénignes dans les pays développés. C’est le cas de la rubéole, de la diarrhée et du paludisme.

Mais ces maladies ne sont pas inévitables ou forcément fatales pour les enfants qui en sont atteints. La recherche et l’expérience montrent que sur près de 11 millions d’enfants qui meurent chaque année, six millions pourraient être sauvés par des mesures simples, rentables et éprouvées comme notamment les vaccins, les antibiotiques, les moustiquaires et l’allaitement maternel.

Ces mesures constituent le fondement de l’action de l’UNICEF en faveur de la survie de l’enfant qui les appliquent grâce à ses partenaires dans le monde entier.

N

L’ISO (International Standard Organisation) est une association sans but lucratif qui est composée d’un réseau de membres provenant de 162 pays. En France, le membre de l’ISO est l’AFNOR. Le but de cette association est « d’offrir une procédure permettant à des acteurs de rédiger une norme en fonction des besoins du marché dans un cadre ouvert, transparent et participatif ». Actuellement, il existe environ 20000 normes dont la norme ISO 26000.

La norme ISO 26000 date de 2010 après 5 années de négociations. C’est un référentiel sur la responsabilité sociétale au niveau international. C’est-à-dire qu’ISO 26000 donne les lignes directrices de la responsabilité sociétale (définitions, concepts clés, principes, attentes et recommandations). Ce ne sont pas des exigences, mais des lignes directrices, c’est pourquoi la norme ISO 26000 n’est pas certifiée, contrairement à d’autres normes ISO.

La responsabilité sociétale d’une organisation passe par un comportement éthique et transparent vis-à-vis des impacts de ses décisions et de ses activités sur la société et l’environnement. L’ISO 26000 est un outil de réflexion et de réorganisation qui vise à revoir l’organisation de l’entreprise totalement.

Norme iso
Visuel issu de « Chine 2009 State of Art » du 3 décembre 2009, au Palais des Académies de Bruxelles.


Sources :
– 100 questions pour comprendre et agir, comprendre ISO 26000, Emilie Brun, Afnor éditions
http://rse-pro.com/comprendre-norme-iso26000-775
http://www.afnor.org/profils/centre-d-interet/rse-iso-26000/la-norme-iso-26000-en-quelques-mots#p18146

Le mot nucléaire est un adjectif dérivé du latin nucleus, « noyau » : ce qui se rapporte au noyau de l’atome. Ce terme est apparu au 19ème siècle. Il est aujourd’hui associé à la production d’énergie nucléaire.

Afin de produire de l’énergie nucléaire, il est nécessaire de créer une réaction nucléaire. Cette dernière se réalise lorsqu’au cœur du réacteur d’une centrale nucléaire, se produit une réaction de fission, c’est-à-dire qu’un neutron se déplace et percute un atome d’uranium, le noyau absorbe alors le neutron. Le noyau devient tellement instable qu’il éclate. Il se divise en deux parties et libère de l’énergie sous forme de chaleur qui va transformer l’eau du générateur en vapeur. La vapeur va faire tourner des turbines qui vont créer le courant électrique.

A l’issu de ce processus, les déchets sont nombreux et radioactifs. Ces déchets sont conditionnés et stockés car nous ne sommes pas encore capables de les recycler. Ce sont ces déchets qui posent problème. C’est pourquoi l’énergie nucléaire n’est pas considérée comme une énergie propre.

P

Pour l’INSEE (Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques), un individu (ou un ménage) est considéré comme pauvre lorsqu’il vit dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. Le seuil de pauvreté est déterminé par rapport à la distribution des niveaux de vie de l’ensemble de la population. Eurostat et les pays européens utilisent en général un seuil à 60 % de la médiane des niveaux de vie.

Le terme ne vous évoque rien? C’est normal, la France accuse un retard important dans ce domaine. Il s’agit d’une technique d’assainissement utilisant des plantes et des bactéries capables de précipiter, absorber, piéger, décomposer et même volatiliser les pollutions de l’eau et du sol.

Comment peut-on épurer l’eau grâce à des êtres vivants? Le procédé est simple : en passant par une zone aménagée de plantes aquatiques comme le roseau ou le bambou, l’eau est purifiée par les racines (rhizofiltration) et les micro-organismes. Les bactéries transforment les polluants en substances que les végétaux peuvent directement absorber. On parle de biodégradation. Cette solution d’assainissement de l’eau présente des avantages écologiques, économiques mais aussi sociaux : le secteur en pleine expansion nécessite une main d’oeuvre importante pour cultiver, acheminer, planter et surveiller la croissance des plantes et bactéries dépolluantes.

L’eau rejetée dans le milieu naturel est moins agressive pour l’environnement car elle est assainie sans avoir recours à des produits chimiques. Par rapport à une station de traitement traditionnelle, les espaces aquatiques d’épuration permettent d’harmoniser le paysage, de faire face aux excès de pluviométrie et de lutter contre le réchauffement climatique en économisant de l’énergie. Selon les experts, la phytodécontamination est 100 à 10 000 fois moins chère que les traitements traditionnels en station d’épuration ! De plus les produits secondaires de la décontamination par les plantes peuvent être récupérés et vendus après incinération, séchage ou compostage : métaux lourds, engrais, matériaux de construction… On peut utiliser la phytodécontamination à grande échelle, comme c’est le cas dans certains parcs de la ville de Nanterre, ou à petite échelle pour dépolluer l’eau de sa maison à la campagne. Aux Etats Unis et en Allemagne, le processus est déjà appliqué à grande échelle.

Certaines personnes possèdent un logement, une voiture, du mobilier… tous les signes extérieurs d’une vie confortable. Et pourtant, lorsque le froid revient, elles doivent choisir entre se chauffer et se nourrir convenablement à la fin du mois. On appelle cela la précarité énergétique. Sur le territoire national, au moins 2 millions de ménages habitent des logements peu ou mal chauffés et près de 10 % de la population française est concerné par cette situation. Depuis quelques années, ce chiffre est en progression constante.

Jusqu’à peu, la précarité énergétique n’avait pas de définition précise en France. On entendait par là la difficulté pour un foyer à payer ses factures en énergies, principalement en chauffage, et à satisfaire ainsi un de ses besoins élémentaires. Il s’agit d’un phénomène complexe relevant de trois facteurs : des ménages vulnérables de par la faiblesse de leurs revenus; la mauvaise qualité thermique des logements occupés; le coût de l’énergie.

On peut représenter la précarité énergétique comme une spirale, entraînant des effets cumulatifs :

  • impayés, endettement progressif, coupures d’énergies
  • d’où restriction et privation de chauffage
  • d’où problème de santé (maladies respiratoires…) et problème de sécurité (recours à des chauffages d’appoint)
  • d’où repli sur soi et isolement social.

La prise de conscience du lien entre les problèmes de précarité énergétique et les questions de santé publique se renforce. Des études diverses menées notamment par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ont mis en avant le fait que «la surmortalité hivernale est fortement liée aux caractéristiques du logement». Deux populations sont spécifiquement touchées : les personnes de plus de 50 ans ainsi que les enfants et les adolescents.

En France, la lutte contre la précarité énergétique est l’une des promesses du Grenelle de l’environnement qui pour la première fois lui a donné une définition légale. La loi Grenelle II établit qu’une « personne qui éprouve dans son logement des difficultés particulières à disposer de la fourniture d’énergie nécessaire à la satisfaction de ses besoins élémentaires, en raison de l’inadaptation de ses ressources ou des ses conditions d’habitat » est en situation de précarité énergétique.

L’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) estime qu’il y a eu prélèvement d’eau dès lors que de l’eau douce est extraite d’une source souterraine ou de surface, de manière permanente ou temporaire, et transportée à son lieu d’usage. Si l’eau est restituée à une source de surface, le prélèvement de cette même eau par un utilisateur situé en aval est compté à nouveau dans le calcul des prélèvements totaux.

L’eau d’exhaure (eau employée dans les mines et milieux souterrains) et l’eau de drainage sont incluses dans le calcul des prélèvements. L’eau utilisée pour la production d’électricité qui correspond à une exploitation sur place n’est pas prise en compte.

Le psychologue Abraham Maslow est à l’origine de la théorie de la pyramide des besoins. Il a schématisé cette théorie à partir d’une étude d’observation dans les années 40. Selon Maslow, nous recherchons d’abord à satisfaire chaque besoin d’un niveau donné avant de penser aux besoins situés au niveau immédiatement supérieur de la pyramide. Par exemple, nous recherchons à satisfaire les besoins physiologiques avant les besoins de sécurité : c’est pour cela que, dans une situation où notre survie serait en jeu, nous serions prêts à prendre des risques.

La pyramide représente 5 niveaux de besoins qui sont :

– Les besoins physiologiques : ce dont l’homme à besoin pour survivre (respirer, se nourrir, s’hydrater, se couvrir, déféquer,…).

– Les besoins de sécurité : l’homme à besoin d’être en sécurité sur un plan physique ou moral . Il doit se sentir en sécurité dans son corps, son emploi, sa santé,…).

– Le besoin d’appartenance : l’homme a besoin de se sentir intégré à un groupe social (clubs, groupes religieux, gangs, familles,…). Le besoin d’appartenance est comblé lorsque l’homme accède à l’amour, l’amitié, l’intimité, la famille et la sexualité.

– Le besoin d’estime : l’homme a besoin d’une reconnaissance personnelle ou par les autres d’une réussite, d’une réalisation ou d’un statut social. Ceci passe par un sentiment de confiance, de respect des autres et par les autres et par une estime personnelle.

– Le besoin de s’accomplir : l’homme a besoin de réaliser des choses pour soi même (résolution de problèmes, créativité, sport, morale, engagement caritatif,…) afin d’évoluer.


Sources :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pyramide_des_besoins_de_Maslow
http://www.definitions-marketing.com/Definition

R

Révolution de l’agriculture mondiale qui a commencé après la Seconde Guerre mondiale. Cette révolution a permis d’augmenter les rendements des cultures et de réduire le travail humain avec l’utilisation de semences génétiquement améliorées, l’apport d’intrants et la régulation des marchés. Par exemple, en 1920, les récoltes de blé correspondaient à 15 quintaux de blé/hectares, aujourd’hui les récoltes sont plus proche des 70 quintaux.

Cependant, la révolution verte est actuellement vivement critiquée car elle a été pour certaines régions du monde « un désastre financier et humain ». Les semences, engrais et pesticides coutent chers et les plus pauvres ont du emprunter en hypothéquant tous leurs biens, et incapables de rembourser, ils ont tout perdu. De plus, la sélection génétique des semences a mis en place un système tournant autour de trois céréales : le blé, le maïs et le riz. Toutes les autres productions traditionnelles ont été délaissées (manioc, igname, sorgho, mil, sarrasin, pois cajan, lupin, amarante, quinoa,…). Or pour exploiter le blé, le riz et le maïs dans les pays du Sud, il est nécessaire d’irriguer et d’introduire des intrants avec outrance. Sans ça, les rendements dans les pays du Sud chutent largement (pour les plus pauvres qui n’ont pas les moyens d’acheter les intrants). Enfin, la révolution verte a participé à la mutation du monde rural. En effet avec la réduction des besoins humains, en France, en 1945, il y avait environ 6 millions d’agriculteurs, aujourd’hui, il en reste seulement 450 000.

Le révolution verte a ainsi permis aux pays et régions fertiles et équipées en infrastructures d’augmenter les rendements, non sans conséquences pour le milieu rural, et elle a accéléré l’exode rural et la pauvreté dans les régions du Sud peu fertiles et mal équipées.


Sources :
http://www.ogm.org/OGM%20et…/OGM%20et%20agronomie/la-revolution-verte.html
http://www.atlantico.fr/decryptage/piege-revolution-verte-famine-sud-malbouffe-nord-bio-marc-dufumier-281201.html
http://fr.answers.com/Q/Quels_sont_les_avantages_de_la_r%C3%A9volution_verte
http://suite101.fr/article/la-france-des-paysans-depuis-1945–une–revolution-verte–a10397

S

Une SCOP c’est une entreprise guidée par un principe l’humain prime sur le capital. Elle est fondée par des salariés associés appelés coopérateurs qui détiennent :

  • au moins 51% du capital de l’entreprise
  • et 65% des droits de vote.

Cette spécificité fait de la SCOP l’un des modèles de l’économie sociale et solidaire.

D’autres caractéristiques donnent aux  SCOP un visage résolument social :

  • le fonctionnement démocratique : chaque coopérateur, quel que soit son apport en capital, dispose d’une voix lors des votes en assemblées. C’est donc le principe «une personne = une voix» qui s’applique, notamment lors des décisions importantes concernant la désignation des dirigeants ou le partage des bénéfices.
  • la mututalisation des moyens : le partage des moyens encourage la solidarité  entre les associés. Ces derniers bénéficient ainsi de conseils, informations, formations et accompagnement dans divers domaines (juridique, commercial, fiscal…).
  • la répartition sociale des résultats : les bénéfices réalisés sont destinés aux salaires des coopérateurs et le reste alimente les réserves de la SCOP en vue de pérenniser le projet d’entreprise. On privilégie ainsi la valorisation du travail à la rémunération du capital.

– La Terre peut nourrir 9 milliards d’individus, mais 1 milliard d’êtres humains souffrent aujourd’hui de la faim.
– L’immense majorité des 1,5 milliards de paysans que compte notre planète vit de l’agriculture paysanne. Ces derniers représentent 70% de l’ensemble des personnes souffrant de la faim dans le monde.

Face à ces chiffres consternants, où se situe l’erreur dans l’équation du droit universel à l’alimentation ?  Amartya Sen, prix Nobel d’économie propose une réponse : « la faim apparaît seulement là où il n’y a pas de démocratie».  L’éradication de ce fléau dépend en effet principalement de choix politiques à l’échelle nationale et surtout internationale.

Pour assurer sa sécurité alimentaire, chaque peuple doit être maître de l’élaboration et de la conduite des politiques alimentaire et agricole de son pays : c’est le principe de la souveraineté alimentaire qui a vu le jour pour la première fois en 1996 lors du sommet de la FAO (1).

Ce principe engage une double responsabilité pour chaque Etat :
1) tout faire pour garantir la sécurité alimentaire de sa population
2) sans porter atteinte à celle des autres pays

La souveraineté alimentaire favorise donc une agriculture de proximité, respectueuse de l’environnement et desressources naturelles. Elle se trouve à l’heure actuelle vivement malmenée dans de nombreux pays du Sud où les règles de libéralisation des marchés fixées par l’OMC (2) portent atteinte aux secteurs agricoles locaux.

Le Malawi (Afrique) est un cas d’école exemplaire. Refusant de demeurer un exécutant de politiques internationales qui lui étaient imposées, l’Etat malawite décida de subventionner ses agriculteurs en 2005. Le pays est alors passé d’une position d’importateur de 400.000 tonnes de maïs cette année là à celle de producteur de 3.6 millions de tonnes en 2010. Soit plus du double nécessaire pour nourrir sa population !

Grâce au choix d’investir 14% du budget national dans le soutien au secteur agricole, l’Etat a ainsi efficacement mis en oeuvre, contre l’avis des institutions internationales, le principe de souveraineté alimentaire. Signe de cette réussite, le Malawi exporte aujourd’hui les surplus de sa production de maïs.

1 : Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture
2 : Organisation Mondiale du Commerce.

Rendre accessibles à chacun des biens et services par l’échange de compétences sans contrepartie financière et en dehors de tout circuit monétaire: tel est l’objectif du Système d’Echange Local (SEL).

Né au Canada en 1984 sous l’impulsion de Michael Linton, le principe a depuis fait des émules partout dans le monde. C’est en Ariège que se crée le premier SEL français en 1994. On en compte aujourd’hui près de 350 sur tout le territoire.

Fonctionnant sous la forme d’une association déclarée ou de fait, le système propose l’échange, sous forme de troc, de services entre particuliers sans intervention monétaire en favorisant la création de lien social. Son côté souvent informel l’apparente ainsi à un groupe d’entraide.Les échanges sont régulés grâce à une unité de compte, dont le nom et la forme varient selon les SELs. Le plus souvent celle-ci est mesurée sur la base du temps passé à la réalisation du service. Par exemple, une heure de cours d’histoire équivaut à une heure de taille de jardin.

Le succès qu’a rencontré ce système depuis sa création a engendré une diversification du fonctionnement de certaines de ses entités. Le SEL demeure néanmoins, en tant que branche de l’Economie Sociale et Solidaire, un réseau qui tire sa force et son identité de valeurs telles que le respect de l’homme, le sens du partage et  l’esprit de coopération.

T

L’industrie du tourisme représente 600 millions de voyageurs chaque année et les pays du Nord restent les principaux bénéficiaires (compagnies aériennes, tour opérateurs, chaînes hôtelières…) de ses retombées économiques. Il est donc indispensable de mettre en place d’autres formes de tourisme comme le tourisme équitable dont les principes phares sont les suivants :

  • Placer l’homme au coeur du voyage. Les rencontres avec la population sont primordiales. Les voyageurs équitables favoriseront ainsi le logement chez l’habitant et les activités culturelles locales.
  • Impliquer les populations locales dans les différentes phases du projet touristique. Les habitants participent à la conception des activités et à leur évolution et peuvent décider de les modifier ou de les arrêter.
  • Participer au développement de l’économie locale.Les bénéfices du tourisme équitable doivent être perçus en grande partie localement et participer au développement de la communauté. Par exemple, ils peuvent servir au financement d’une école.

Ainsi, en transférant une part des bénéfices des entreprises internationales vers les populations locales, en rapprochant le touriste des habitants, et en respectant leurs modes de vie, le tourisme équitable s’inscrit activement dans une démarche de développement durable.

Les associations qui se définissent « de tourisme équitable », comme Croq’Nature, l’ATES ou Taddart, sont censées se soumettre au contrôle de la Plate-Forme du Commerce Equitable (PFCE). Pour l’instant, ce type de tourisme concerne principalement les pays du Sud, notamment au Maghreb et en Amérique Latine.