900 millions de personnes n’ont pas accès à l’eau (soit une personne sur huit) et 2,6 milliards de personnes n’ont pas accès à l’assainissement (soit un peu moins de deux personnes sur cinq). En cause ? Des ressources mal utilisées et mal-réparties, « il est urgent de changer « radicalement » la façon de l’utiliser et de la partager », prévient l’Organisation des Nations Unies (ONU) dans son rapport annuel 2015 sur « l’or bleu », « sinon, au rythme actuel, « le monde devra faire face à un déficit hydrique global de 40 % » dès 2030. La justice sur les ressources en eau est fondamental.
Les accès à l’eau et à l’assainissement sont les conditions pour sortir de la pauvreté et accéder à la santé, la nourriture et l’éducation. L’accès à l’eau permet aux enfants d’aller à l’école au lieu de parcourir des kilomètres pour aller chercher l’eau pour leur famille.
Elle représente un véritable pilier dans le développement économique et de préservation des écosystèmes. L’accès à l’assainissement permet aussi de réduire le nombre de maladies, virus, diarrhées, dysenteries ou choléras. Réduire cette contamination permet, en effet, de limiter le risque d’être contaminé ensuite et d’empêcher, ainsi, les fléaux sanitaires.
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