Julie et Hugo tentent l’expérience de mettre des lumières sur une plante pour accélérer sa croissance mais alors que Chantal parcours toute la maison à la recherche des lampes de bureau disparues… elle finit par les trouver. Et pour continuer l’expérience végétale, elle a plein d’idée bien moins consommatrice d’électricité. Sa lumière à elle est naturelle et s’appelle le “soleil”. Sacré Chantal !
Éteindre la lumière en sortant d’une pièce, utiliser au maximum la lumière naturelle et des ampoules basse consommation sont des gestes que beaucoup de citoyens et citoyennes ont adopté comme la famille Kiagi dans cet épisode. Mais il y a un autre type d’éclairage sur lesquels nous pouvons avoir de l’emprise même s’il ne concerne pas notre logement… l’éclairage public nocturne.
L’éclairage extérieur est source de gaspillage énergétique et de perturbation de la biodiversité nocturne. On peut ainsi alerter nos élus territoriaux.
Voici quelques exemples de propositions :
- stopper les éclairages en direction de la voûte astrale, qui nous empêchent de contempler les étoiles, éclairent le ciel inutilement et perturbent la biodiversité environnante.
- réduire la hauteur des réverbères,
- utiliser des ampoules moins puissantes,
- varier la tension des lampes après minuit,
- réduire le nombre de lampadaires allumés après minuit (n’éclairer que les côtés paires ou impaires des rues. Si elle n’est pas très large, ça suffira à éclairer la rue pour les passants,
- interdire les éclairages des vitrines la nuit,
- gérer les dépenses énergétiques pendant les fêtes de Noël (limiter le nombre de décorations lumineuses et le temps d’éclairage aux heures de passage dans les rues.).
Sans oublier l’éclairage des vitrines de magasins la nuit… Là aussi, des collectifs s’engagent contre ce gaspillage d’énergie qui sert les intérêts des commerces mais dessert celui, général, de la planète.
Des effets néfastes sur les écosystèmes
Nous n’en avons pas nécessairement conscience, mais les éclairages publics nocturne ont des impacts non négligeables sur les écosystèmes. Si ce phénomène n’est pas encore très bien évalué, nous avons des connaissances bien établies :
1 – Les espèces sont attirées et piégées par la lumière. Ce qui n’est pas sans conséquence sur la diversité et le nombre d’insectes.
2 – La désorientation des animaux nocturnes, très sensibles à la lumière et qui sont aveuglés par les éclairages extérieurs. Ce phénomène est à l’origine de nombreuses collisions routières nocturnes.
3 – La perturbation de certains oiseaux migrateurs, volant de nuit. Ils sont, en effet, attirés et désorientés par les halos lumineux dégagés par les villes.
4 – On constate également un dérèglement biologique de la faune exposée aux éclairages nocturnes. La lumière est, en effet, responsable de nombreux mécanismes physiologiques
La pollution lumineuse est un sujet préoccupant, pour lequel nous avons tous un rôle à jouer en tant que citoyen, association, collectivité…
Pour en savoir + il y a la FRAPNA,
