Un globe trotter qui devient acteur du changement en voyageant à la rencontre des autres acteurs du changement de l’alimentation durable… Petit tour du monde en rencontrant Bruno !
Bonjour Bruno, peux-tu nous présenter en 2 mots ton projet de tour du monde ?
En octobre 2013, je suis parti pour un Food Sense Tour, un tour du monde de 430 jours à la rencontre d’une centaine d’acteurs de l’alimentation durable dans 35 pays. Je souhaitais montrer qu’il existe des acteurs de changement dans la production agricole, dans la consommation et la valorisation des déchets organiques : le cycle de l’alimentation durable.
– Pourquoi ce projet ? Quelles étaient tes motivations ?
Mon père est cuisinier. J’ai travaillé 5 ans comme responsable développement durable d’un groupe de restauration collective. C’est tout naturellement que le sujet de l’alimentation durable est venu. Et le tour du monde, c’était un besoin de changement, la recherche de sens, une envie de découvrir ce qui se passe ailleurs, de voir concrètement ce que font les acteurs de l’alimentation durable.
– Ça n’était pas plus simple depuis chez toi ? avec internet et les nouvelles technologies…
Être au contact de l’autre fait parti de moi. J’ai ce besoin de communiquer, de partager pour me sentir heureux. Internet, Facebook est un outil formidable pour créer des connections online, et les faire vivre offline, en réel. Et puis j’aime les défis, comme passer 87h dans le transsibérien, ou faire 300 heures de bus en Amérique du sud. Ça permet de réfléchir à ta vie. Des moments de méditation sans avoir besoin d’une application Méditation.
– Qu’est-ce que ça veut dire l’alimentation durable ? Pourquoi c’est un sujet important ?
On m’a donné une définition de l’alimentation durable lors du 4ème jour de mon voyage. Et elle m’est toujours revenue en tête pendant tout mon tour du monde.
Pour moi, une alimentation durable, c’est :
1. Une alimentation qui est bonne, qui a du goût.
2. Une alimentation bonne pour les Hommes, c’est à dire pour leur santé, mais
aussi qui respecte leurs conditions de travail et de vie.
3. Une alimentation bonne pour la planète, qui respecte l’environnement.
4. Et enfin, il n’y a pas de bonne alimentation sans le plaisir de partager, d’être
ensemble pour déguster et savourer les milliers de recettes que nous offrent les
traditions culinaires du monde.
C’est un sujet très important car nous mangeons tous. Nous sommes tous concernés. Si nous faisions tous l’effort d’être simplement conscient de ce que l’on mange, savoir combien de kilomètres a parcouru cette pomme, qui l’a produite, cela pourrait déjà changer beaucoup de choses.
– Et donc tu en as fait un livre, qu’est-ce qu’il raconte ?
Pendant mon tour du monde, j’ai rencontré un jeune américain, Birke Baehr, qui a réussi à changer l’alimentation de sa famille à l’âge de 8 ans. A 12 ans, il écrivait un livre pour enfants pour sensibiliser ses camarades à une alimentation plus durable.
Il m’a donné envie d’écrire aussi un livre pour enfants, Le Petit Chef. Le Petit Chef raconte vingt rencontres de mon tour du monde, dans 20 pays, avec 20 thèmes de l’alimentation durable. C’est un livre pour enfants, mais aussi pour les plus grands. Un livre pour les parents, les gourmands, les voyageurs, les amoureux de notre belle planète, les curieux tout simplement.
Je suis accompagné dans cette belle aventure par Stephen Rater, le dessinateur.
Si vous souhaitez soutenir Le Petit Chef et commander un livre : http://fr.ulule.com/le-petit-chef/
